Mes Poémes

12 sept. 2008

ABC

Mon ABC je vais le dediée à Khmer...

K
Kif-kif
C’est une expression qu’on utilise en France dans le langage familier qui veut dire «pareil» ou «la même chose» alors que moi je la trouve super jolie! Encore une fois, cette belle langue m’offre une nouvelle surprise! Un mot assez simple, assez mélodieux, assez facile à retenir en tant qu’étrangère: hum! Elle m’invite à voyager dans un tableau, peut-être celui de la pratique de la langue pour mieux communiquer. Voilà! Je vois des étoiles, des paysages, divers motifs de figures, de sculptures qui donnent vie à la ville qui représenterait l’illustre pas de l’histoire sur les traces souterraines de l’homme, ce dernier transformé en petit enfant qui doit faire face à sa mère pour pouvoir se faire comprendre. Bref, toute une collection d’images sur le tableau de cet hexagone, un jeu de mémoire pour savoir se situer et survivre dans ce rêve qui n’est plus un rêve. Il me semble, parfois, être dans un cimetière de trésors qui se retrouvent tout le temps, mais qu’autrui ne voit pas car eux sont tellement habitués à tell paysage. Fin, eux paraissent des gens handicapés pour pouvoir développer encore plus loin leurs envies de rêver. Je devine: peut-être, les autres d’un coup ont décidé de tourner la page chaque jour! Pour oublier le passé et vivre l’instant présent et encore, leur mémoire serait la seule route à suivre, mais qui fait du bruit ? Aïe! Ça fait mal… Elle tape à chaque fois plus fort dans la mesure du possible pour mettre au silence une «cloche géante» qui sonne à l’infini pendant tous les arrêts, tous les sens et toutes les formes d’une telle œuvre d’art. Tout un rêve aux yeux des étrangers qui sont «on the other side»


H
Humour
C’est vrai que le sens de l’humour, selon la langue, n’est pas la même chose! Par exemple, celui des Anglais avec «Mr. Been». Voilà, pour sourire, il paraît qu’il faut souffrir pour les «British»… tout en noir ! Mais en même temps, il nous donne un sentiment jubilatoire qui nous fait nous sentir détendus dans un lit de roses aromatiques voire exotiques. D’un autre côté, le sens de l’humour français, je l’entends comme un message indéfini. Bof! Il faut prendre au moins une demi-heure pour arriver à comprendre le sujet qui cause le «rire». On commence à regarder autrui avec une expression simulée! Eh, notre visage est super contracté, on essaie de rire, mais ce n’est pas naturel : tout rouge, dans le sombre de la figure, le signe de l’interrogation. Tout au long d’une pièce humoristique, on commence à regarder les autres pour trouver quelqu’un avec la même expression sur sa figure. Enfin, quand les regards se rencontrent, on «exploite de rire » mais de ne pas pouvoir «sourire» de la blague qui a déjà dépassé plusieurs fois la vélocité de la lumière…Plaf! Welcome the tourist, la bienvenue, mi casa es tu casa !



M

Monde
Dans ce monde, «le chef d’orchestre» est le sujet dessiné par le peintre! Celui-ci est doté de parties mélodiques qui donnent la forme à sa figure toujours magique avec l’air de connaître l’inconnu car la vie dans ce espace libertaire est comme un mauvais tour de magie, encore pire qu’un jeu d’illusions, de sorcellerie : un monde de rêves où nos amours s’égarent dans un mensonge qui vient et qui part. Je me permets de dire que ce Monsieur où cette Demoiselle est un mythe voyageur entre le passé et le futur, encore, a pu créer une sorte de solidarité légendaire entre « tous pour une » où bien une pour tous les musiciens qui font partie de l’amour pour le rythme, la valeur de la musique, et toujours la reconnaissance de la vraie parole dans les paroisses musicaux, par exemple : le piano, la flûte, les violons, la batterie, la guitare, etc. c’est ainsi comme tous composent l’orchestre du «Painting Repainting». Lorsque l’ambition détruit tout le bonheur dans cette réalité parallèle entre la tradition et l’innovation, entre l’ancien et la nouvelle révolte des sons, chansons voire rythmes de vie. Bref, ce mythe est capable de la reconstruire dans un seul coup d’œil de son harmonieux fragile et doux. Une telle exécution mène le soleil à briller pour toi! Juste pour te faire plaisir, pour te faire sourire…Voilà, devenir heureuse à n’importe quel moment… toujours dans ce monde !
E
Éducation

Être à l’étranger, c’est traiter la détresse de l’étranger avec tendresse qui vient du cœur tout en douceur, voilà!
Apprendre à l’étranger, c’est vaincre les paradigmes dans une langue pour en reconstruire d’autres dans lesquels la motivation de l’apprenant parfois exposée aux regards très exigeants des enseignants devient toute une histoire des actes et de mots d’une nouvelle révolte qu’on récolte pas à pas pendant l’apprentissage.
Apprendre le français, c’est un défi choisi depuis longtemps pour faire plaisir plutôt à l’intention de l’inconscient qui est devenu à l’heure actuelle la volonté. C’est rare, même bizarre, comme la passion de collectionner des oeuvres d’art fausses!
Apprendre le français, c’est en fait étrange pour un étranger qui a envie de voyager. C’est découvrir le monde dans la beauté de l’art pour achever des objets dénommés souvenirs, des simples pièces fausses semblables au regard d’un vrai collectionneur d’oeuvres d’art fausses. Tout un métier qui permet d’avoir un autre regard car pour lui «la falsification exacte d’une oeuvre d’art est un art respectable» comme par hasard, le fait d’apprendre une autre langue : l’être devient un faux de sa propre langue en jouant une autre pièce. Il suffit de se laisser glisser entre la douceur des bouquets de glace et ainsi se sentir content d’apprendre la nouvelle palabre, encore une fois, il faut comprendre aux enfants, il faut faire rimer la tradition du système éducatif.
Parler le français, c’est juste utiliser la mémoire pour laisser faire le savoir faire car il n’y a pas une saison dans laquelle la chaleur se transformera en stupeur.
Être en France, c’est vivre mon rêve en vrai.
R
Réalité
Oh ciel! Quel avenir ! La réalité est faite de hasard. Tout a un sens involontaire d’être. Même cet abécédaire que je suis en train de faire je vais le dédier à la «langue khmer» parce que, grâce au hasard, j’ai eu le bonheur de tomber sur ce mot alors inconnu à mes sens, qui sait? Pourquoi pas une chance pour connaître dans l’absolu une belle façon de s’entendre. Peut être, parce que je voulais chanter une chanson qui exprime la passion de vivre un espace à deux dans un seule réalité, une façon de comprendre des histoires de vies, de partager mon côté fragile dans un rendez-vous: un café sur la place après le déjeuner; un thé parce qu’il fait froid ; un petit moment de calme…enfin j’attendais tout ça! La belle collections des moments que j’habite encore je sens comme un regard qui se pose sur moi, je choisis qui me va aussi de me dévoiler à la terre entière, je préfère me sauver en préservant mon univers tout au long de mon passage dans cette réalité comme une vie parallèle, voilà ! On se dit que pourtant il en a fallu du courage pour refaire le sourire, le numéro cent …finalement j’aurais bien aimé!...Oh ciel!

«Khmer»C’est la langue de la population qui habite le Cambodge selon le dictionnaire Le Robert, bien que, pour moi, il s’agisse de ne pas laisser mourir l’espoir de l’avenir de la balade improvisée produite par la grande marée qui garde le peuple du Cambodge et lui donner encore des forces pour aller encore plus loin jusqu’à l’éternité…

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